samedi 22 mai 2010

Arrivée à Bangkok

Donc, voilà quelques jours que je suis arrivé et j'ai bien sûr eu le temps de prendre mes marques, découvrir le coin et commencer à m'immerger dans cette culture que l'on peut qualifier d'aux antipodes de la nôtre: au 1er degré, au 2eme degré, au 3eme degré... et aussi à 40 degrés!!! Car c'est bien la température qu'il fait ici tous les jours quand ce n'est pas plus!

Quand Paris s'émerveille d'avoir trois petits rayons de soleil fin avril et un thermomètre qui dépasse doucement les 18 degrés, ici on salue avec un gros sourire (comme l'a fait mon chauffeur et collègue d'agence le soir de mon arrivée à l'aéroport) une grosse pluie en fin de journée qui fait tomber la température à seulement 28 degrés à 22h!!!....Ouf, on va pouvoir dormir un peu!

Donc, décalage il y a, et pas seulement horaire. Première impression: "Mais qui a construit autant d'autoroutes? Et pour aller où? Et que font les Thaïlandais avec autant de bagnoles?"



En fait, on se demande si la ville n'est pas un gigantesque réseau routier à la base et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est bien utilisé. Je lis dans le guide du routard que je feuillette en même temps, que Bangkok réunit 10% de la population du pays mais qu'elle concentre pour autant 90% des automobiles. Cela explique tout alors.





Donc, on est sur des routes géantes à 4 ou 6 voies, puis finalement à travers le pare-brise de la Mercedes qui m'emmène chez moi, on commence à distinguer que nous sommes surélevés et que les habitations sont en fait casées entres les voies rapides. On roule infiniment, traverse trois ou quatre ralentissements puis finissons par atterrir sur le plancher des vaches. Il y a toujours autant de voitures. On roule, on roule, puis on arrive enfin par sortir de la circulation pour nous introduire dans une petite ruelle où piétons et motocyclettes semblent être les maîtres des lieux au vu des voitures qui roulent désormais au pas et sont en minorité visible :)
On me montre un immeuble tout neuf et 4 fois plus haut que la majorité des constructions environnantes et on me dit que c'est là que je vais dormir ce soir, voire même peut-être tout le temps de mon séjour. Avec un hall en marbre, une hôtesse trop petite pour dépasser d'un comptoir luisant .... on se demande si on ne va pas tout simplement vivre dans un hôtel.





Et, en effet, d'autres symptômes confortent ce petit doute, comme les femmes de ménage qui nettoient les chambres jusqu'à 24h et le petit restaurant au premier étage qui vous livre ce que vous voulez et à n'importe qu'elle heure... Tout y est très propre, bien assez grand pour un petit homme comme moi avec mes trois pauvres bagages et surtout c'est agréablement calme. Ce sera donc mon petit nid dés le lendemain et pour un prix de 125 euros par mois, avec eau, électricité et Internet inclus. Ce n'est pas vraiment le prix de l'immobilier parisien ici!

Rappel de notre bonne vieille Afrique... j'ai pris une chambre ne disposant pas d'eau chaude (l'inverse serait de la folie). Donc, comme à Bamako, la douche froide sera le moment le plus agréable de la journée pour que le corps retrouve une température raisonnable.

Voilà l'endroit où je vais vivre, mais en dehors, qu'y a t-il? Quelles sont les premières choses à retenir? Si on reprend la petite ruelle direction l'infernale artère pour automobiles, on retrouve le bruit, les klaxons, les lumières, et les odeurs. Odeurs en tous genres. Certains ne supporteraient peut-être pas, moi, j'aime bien : ça sent la fumée, un peu les égoûts, mais aussi la nourriture, les grillades de poulet et de porc cuites à même le bord de la route; ça sent les soupes épicées et les plats de riz en sauces. Ici on mange, moi je vous le dis, et surtout ici ça vit et ça grouille. C'est vraiment étonnant et tout le monde semble y trouver sa place, fait ce qu'il a à faire, sait ce dont il a besoin et surtout semble savoir où il va. Incroyable! Il n'y a aucun doute je suis en Asie du Sud-est et les stéréotypes s'avèrent n'être pas totalement faux concernant cette partie du monde.

Bref, je n'ai plus de doute, ça va être incroyable à vivre, je suis bien loin de chez moi.

1 commentaire:

  1. coucou benito comment vas-tu????
    tu dois te régaler, découvrir une nouvelle culture, leurs façons de vivre, leurs coutumes se doit être très intéressant et enrichissant, je te jalouse secrètement ;)
    Je te laisse se petit commentaire pour te faire un coucou et je vais allez continuer ma petite lecture, bonne chance pour la suite et surtout amuse toi bien, bisous alison

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