dimanche 30 mai 2010

Insolite N°1

Après des sujets un peu sérieux, il est bon tout de même de retrouver un peu le sourire avec quelques photos insolites. Voici le premier numéro qui, j’en suis sûr, sera suivi de bien d’autres numéros tout aussi croustillants.


N°5 : « Avez-vous déjà eu l’idée de faire du vélo avec votre gamin derrière vous, à contre-sens sur une route à deux voies assez fréquentée ? Ici, on vous dira " Pas de soucis !! »


N°4 : Voici une niche de chien sans fil…


N°3 : Eh oui, en ces temps de crises politique majeure ici en Thaïlande, il n’est pas étonnant que l’on soupçonne tout le monde d’activisme. C’est donc en cherchant à acheter quelques produits anti-moustiques dans mon supermarché que j’ai découvert ce fabuleux produit contre… des souris super-entrainées, excellant dans le sabordage d’autos tout aussi marrantes. Incroyable !


N°2 : On lui avait bien dit d’arrêter de boire, mais il n'en fait qu’à sa tête !!…


N°1 : Big Ben ?! Mais qui a donc l’antériorité alors ? :)

Le Weekend Market : Le parc

Puis, après un certain temps, une sensation d’étouffement finit par vous prendre avec la foule qui se fait de plus en plus dense plus on avance dans l’après-midi. Je m’échappe donc et finis par déboucher sur l’entrée Sud du marché. Et grande surprise: j’y découvre un parc fort sympathique.



Je rentre dans cette petite bouffée de calme et de verdure, en contraste total avec le marché plein d’odeurs et de monde dont je sors tout juste. Ici, les gens sont calmes, au bord de l’eau, en couple, avec les enfants. La vie est belle...



Derrière le rideau d’arbres bien feuillus, on entre-aperçoit quelques buildings d'un des quartiers d’affaires tout proche. Un petit décor type Manhattan.




Mais en fait, nous ne sommes aussi qu’à 2 petits km de Silom, le quartier où les combats ont toujours lieu (au moment de ma visite). Ce n’est qu’en montant sur un pont que j’arrive ainsi à prendre une photo où on voit un peu de fumée noire s’échapper, entre les immeubles.



Je reste toujours aussi étonné par le calme qui plane pourtant ici, si près de tout cela. C’est un peu comme si ça n’existait pas…

Le Weekend Market : Le reste

Puis je sors enfin de "30 millions d’amis" pour pénétrer dans l’espace fringues, bijoux et n’importe quoi.








Le marché est gigantesque et il est difficile de bien se repérer là-dedans. Entre temps, on sort de l’obscurité pour atterrir sur des avenues un peu plus découvertes…mais pleines de monde.



A même le sol, vendeurs de petits gadgets en plastique, et même joueurs de dames qui n’ont pas l’air d’être dérangés par la foule juste à coté d’eux. Et bien sûr,les masseuses pour un peu de décontraction!!!




Je m’arrête enfin pour manger un morceau au milieu de toute cette vie, là encore la nourriture ne manque pas et il n’est pas difficile de trouver son bonheur!


Le Weekend Market : Pour les animaux

Je descends donc de mon centre commercial sans vie et pénètre dans le marché. On entre par de minuscules ruelles. Comme tout est couvert, on perçoit de moins en moins la lumière du jour plus on s’enfonce. Des vêtements bien bradés sont mes premières découvertes. Puis, après avoir passé de nombreuses boutiques et tourné un peu au hasard dans ce petit labyrinthe, je trouve que ça commence à sentir le chien. Et quand ça sent le chien, c’est qu’il y a des chiens pas très loin…et y'en a même beaucoup pour dire vrai!!



Boutiques animalières à profusion, les animaux en question sont en revanche séparés par espèce. Donc, les petits chiots pour commencer. Ceux-ci atterriront dans les bonnes familles Thaïes, pas question de les manger, je vous le dis tout de suite. Ici les animaux ne se tuent pas, religion oblige!

Puis, passé le quartier des meilleurs amis de l’Homme et celui des matous, j’arrive sur un monde à plumes. Alors là ça jacte! Des centaines de cages superposées, et je suis sûr que si la grippe aviaire doit revenir ici on sera vite au courant!!!




Il y a même des cadavres de pauvres poulets sauvagement mis en filet…quelle horreur :)


Au milieu de tout ça, je tombe sur un combat de coqs. Pas vraiment planqué, un flic passe même en cours de partie pour trouver une cigarette. Des hommes, les billets en mains, sont là à regarder ce triste spectacle, où les pauvres bêtes se battent sans vraiment savoir pourquoi. Enfin, ça fait partie du paysage aussi. Et quand on parle d’illégalité, il n’est pas difficile de trouver de beaux rapaces un peu plus loin, attachés avec de petites ficelles sous l'oeil méfiant des propriétaires pas très enclin à ce qu’on les prennent en photo, bizarre non ?






Puis, il y a aussi des écureuils en cage qui me confirment qu’ici tout se vend. Alors oui, ça vole moins bien et ça chasse moins les rongeurs des fourrés mais bon, difficile d'imaginer que ce mignon petit animal vive très bien entre les mains de quelque adolescente " japonisée".




C’est enfin l’étape des poissons. Il y en a des franchement gros dans d’immenses aquariums, et de toutes les couleurs, dans de magnifiques récipients de fortune, mais bien pratiques vous en conviendrez.

Le Weekend Market : L’amuse-gueule

Depuis que je suis arrivé, Mme Pornpimon ma patronne, me demande après chaque weekend si j’y suis enfin allé. Mais où ça donc ? Eh bien au Weekend Market et comme son nom l’indique assez bien, c’est un marché ouvert que le weekend. Évidemment un lieu incontournable des touristes, qui malgré leur nombre important se diluent vite dans ce lieu immense. Celui-ci a aussi pour avantage de ne pas être dans le centre toujours assiégé par les rouges et les militaires quand je me décide enfin à le visiter.

Pour m’y rendre je fais mon premier tour en taxi…avec un mec qui a un peu de mal à reconnaitre ma destination sur la carte hyper-détaillée que je lui tends. C’est vachement rassurant. Mais finalement mon inquiétude n’en vaut pas la peine, car malgré toute l’incompréhension que nous échangeons pendant le trajet avec cet homme fort sympathique d’ailleurs, le sixième sens du chauffeur de taxi a repris le dessus et il a finalement retrouvé sa route instinctivement.



Devant moi, j’ai donc un immense bâtiment, de 3 ou 4 étages. J’entre dedans et tombe d’abord sur un étal géant de portraits grand format du roi et de la reine. Fascination de tout un pays pour ces deux icônes, on achète donc ici le droit de les regarder tous les jours, à coté de son lit, de sa cuisinière ou de la télé du salon:).



Puis je monte à l’étage. Déco simplement kitch à hyper-hyper-kitch, vous trouverez tout votre bonheur si vous aimez ça :). Enfin c’est bien marrant. Je tombe d’abord sur une échoppe qui vend des moines artificiels. Un peu bizarre non ? Et franchement ils sont tellement bien foutus que c’est un peu flippant aussi. Ces moines en position de méditation font entre 10 cm jusqu’à échelle 1 pour les plus gros…et alors là c’est vraiment tordu je trouve.

Puis je continue mon chemin en montant les étages. Bien sûr, chaque étage pour un type différent de produit. C’est très asiatique comme fonctionnement mais c’est bien pratique quand on veut comparer les choix et les prix.

J’arrive donc sur la zone la plus kitch du bâtiment. Je deviens limite aveugle en m’approchant. Pourtant la bravoure me pousse à rester pour vous transmettre ces images. Impossible de rester trop longtemps tant les yeux me piquent, et en plus, quelqu’un pourrait bien finir par me proposer d’acheter quelque chose!!!!







Il est temps de sortir. Je trouve un balcon qui me fait découvrir que le Weekend Market est en fait devant moi. Les dizaines de magasins que je viens de parcourir ne sont en fait qu’un amuse-gueule. Allons voir la suite.

Crise en Thaïlande

Oui je sais, mon blog décrit des rencontres en tout genre mais ne parle absolument pas des événements majeurs que vit le pays depuis plus de 2 mois maintenant.

Les médias internationaux n’ont pas manqué de retranscrire le profond malheur et les manifestations violentes qui en ont découlé principalement à Bangkok.
Car oui la situation est aujourd’hui retournée à la normale mais le malaise ne fait que se dévoiler au grand jour et on peut penser que ce n’est que le début.

Les grandes nations de ce monde ont ainsi vite exprimé leur inquiétude quant aux lourds investissements qu’ils génèrent dans le royaume du sourire et bien sûr à l’afflux de touristes qui vient régulièrement y honorer ses délicieuses vacances.
Et je crois en effet qu’un article au minimum mérite bien d’être dédié à tout cela tant il est difficile à en comprendre tous les mécanismes ici. Comment cela doit être depuis l’étranger ?

Bien loin de moi l’idée de critiquer qui que ce soit dans ce vaste système. Complexe comme dans toute région du monde, il est constitué de mouvements politiques forts qui jusqu’à présent restaient organisés autour d’une unique hiérarchie du pouvoir, du roi et de l’armée.

Mais si cette structure existe depuis plus de 60 ans, marquée par plus de 18 coups d’état ce qui peut en faire le sport national, elle semble pour autant prendre une nouvelle direction. Car derrière tout cela la population a bien son mot à dire. Jaunes, roses, et rouges se partagent la majorité de l’expression politique du pays.

Là encore loin de moi l’idée de dire ce qui est bon ou pas. C’est de toute manière impossible et non-objectif comme jugement. Mais si hier les jaunes étaient la force intouchable du royaume, dirigés par des institutions élitistes qui montraient au pays la voie du développement, ils se voient aujourd’hui bousculés par un mouvement rouge, beaucoup plus populaire, qui cherche à revoir la distribution des richesses que tout un pays orchestre et non plus seulement une part de la population.
La société mute et cherche à avancer et à évoluer. Divergences de points de vue apparaissent et c’est normal. Mais inéluctablement le changement des mentalités est en marche et le carrefour entre intellectuels tend à enrichir le débat politique vers des aboutissements concrets et novateurs pour ce pays qui est peut être l’un des premiers pays d’Asie du Sud-Est à vivre une véritable émancipation de sa population dans le sens de l’égalité des chances et de la démocratie. Nouveau tournant donc pour cette partie du monde.

Les événements de ces dernières semaines en sont un symptôme, et montre les attentes pour une partie de la population qui veut faire valoir son poids politique, qui recherche du changement et qui veut faire reconnaitre de nouvelles élections face à un gouvernement actuel qui ne peut pas justifier de sa légitimité après son accession au pouvoir par coup d’état en 2006.

D’un autre côté, le mouvement rouge aussi vaste soit-il peine à se dissocier d’un leader politique qui l’a amené sur le devant de la scène : Thaksin. Celui-ci est ainsi l’homme controversé de tous les débats. Anime-t-il les protestations depuis l’étranger où il est en exil ? Donne-t-il à ces manifestations une représentation plus musclée et activiste ? Rien n’est moins sûr, mais si ce personnage emblématique pour une grande partie de la Thaïlande reste et restera un élément majeur dans ce tournant évident, il ne semble peut-être pas être l’homme idéal pour conclure sérieusement cette longue marche, notamment avec ses nombreuses condamnations pour corruption sur le dos… Les leaders rouges quant à eux, peinent à le dépasser sur un discours uni pour formuler une opposition légitime aux yeux de tous.
Les élites ne sont pas mortes pour autant, c’est une évolution qui ira jusqu’au bout sans aucun doute, emmenant avec elle une mutation de ces grandes institutions jusqu’à présent très familiales.

Mais une fois plongé à l’intérieur de tout cela, mon regard se voit encore prendre encore un autre aspect, loin de toutes ces appartenances politiques.
Bien sûr pour moi le besoin était d’être suffisamment sur le recul pour anticiper un éventuel dérapage qui m’amènerait à quitter précipitamment le pays, mais aussi et bien sûr un besoin de m’extraire de toutes ces prises de positions risquées. En tant qu’étranger, je ne maîtrise évidemment pas les connaissances suffisantes pour aller plus loin dans mon analyse et puis au bout, ce sont les Thaïs et les Thaïs seuls qui décideront pour l’avenir de leur pays.
Mais pour autant, ces événements, je les ai donc vécus avec un grand intérêt du fait que tout un chacun était de toute manière concerné. Impossible de ne pas s’en préoccuper. Paradoxe absolu car ces événements dans leurs formes physiques ont eu lieu dans un seul quartier de Bangkok pendant ces 2 mois : à peine plus grand qu’un territoire allant de République à Châtelet, ce qui ne représente qu’un échantillon minime pour une ville d’environ 80 km de large, vous l’imaginez bien. Le contraste est donc fort, et il est difficile de palper le moindre effet sur tout le reste de la ville et du pays.
Bouclé par l’armée et aussi par les rouges eux-mêmes ne voulant voir aucun dérapage, il était impossible de s’en approcher. Pourtant si d’un côté des barricades, la tension devait être extrêmement intense et violente surtout vers la fin du mouvement, le reste de Bangkok est resté de marbre. La vie a tout simplement continué normalement. Les marchés étaient pleins, les embouteillages toujours là, et tout le monde à son poste habituel. Et j’avoue qu’il était très difficile d’être touché par la panique, quand on va au travail normalement, que tout est ouvert, que la vie semble des plus calmes, que vous ne voyez ni militaires ni phénomènes anormaux alors que vous n’êtes qu’à quelques km du centre concerné par la bataille.
Puis vint la fin du conflit. Entre besoin de voir vite cette guérilla se terminer vu les pertes économiques colossales du pays mais surtout je crois, face à la crainte de voir réellement le pays se scinder en 2, avec au bout, des symptômes de guerre civile que plus personne n’aurait pu contrôler, l’armée n’a peut-être pas eu d’autre choix que d’intervenir violemment et d’en finir, tout en aboutissant sur les malheureuses images distribuées par tous les médias occidentaux.

Les derniers jours du conflit ont été couronnés par un couvre-feu de plus d’une semaine. On a ainsi vu monter une tension, une inquiétude mais aussi une grande excitation parmi la population. La sensation de voir une page importante de l’histoire du pays est ainsi montée à la tête de beaucoup de Thaïs. Le jeudi 20 Mai, alors que les incidents violents retentissent entre manifestants rouge et l’armée qui vient de commencer à raser leur camp, des manifestants de tout le pays sont soi-disant en route vers la capitale.-Et c’est le début du couvre feu. L’agence où je bosse ferme évidemment en début d’aprèm et il s’agit de rentrer à l’abri. J’irai d’ailleurs passer la nuit chez un très bon ami du boulot car la ville pourrait prendre un autre visage ce soir. En chemin, on s’arrête dans les supermarchés pour y prendre quelques réserves de nourriture comme presque tout le monde. Quelques boutiques anticipent en collant du papier journal sur leurs vitrines au cas où, même si on se trouve bien loin du lieu du conflit. Mais on ne distingue pas de panique pour autant. Tout le monde regarde à la télé les premières images parues depuis le centre ville et voit ses gratte-ciels tout simplement partir en fumée les uns après les autres. Certains s’inquiètent un peu par ces exactions de dernière chance, d’autres pleurent leur plus grand centre commercial qui disparaît sous les flammes devant leurs yeux et d’autres encore sourient gracieusement de voir ces buildings, symboles des ultra-richissimes de ce pays, se voir malmener.

Il y en a pour tous les goûts. Mais là, encore pas de sensation de danger apparent. On observe ce qui se passe, on zappe sur toutes les chaînes publiques et internationales qui nous relatent les événements au fur et à mesure. Mais il est vrai que vivre cela de l’intérieur est quelque chose de fort, quelque chose de difficile à exprimer en même temps. L’inconnu pour le lendemain est une sensation assez particulière même si elle rime avec avenir et changement, mais sans doute aussi par les larmes et la douleur de certains.

Aujourd’hui tout est redevenu calme, et le centre ville se dévoile beaucoup plus carbonisé qu’auparavant. Pommi, mon collègue de boulot ira d’ailleurs y faire de magnifiques photos dont quelques-unes qui suivent.



Quelques mannequins dans une vitrine ont été retouchés par les manifestants avec quelques dictons dont il est très facile de deviner le sens sans parler le Thaï... :)


Des militaires prennent un café à un Starbuks qui, bizarrement, n'est pas parti en fumée...





Quelques photos de centres commerciaux,jadis à la pointe de la mode occidentale. Je crois qu'il va falloir un petit relifting pour être de nouveau dans la fashion mouvance!


Lieu autrefois extrêmement fréquenté, ce quartier est aujourd’hui déserté de ses consommateurs habituels.
Ces photos décrivent ainsi sans aucun doute la violence qui a régné dans ce quartier et le désespoir qui a poussé ces manifestants à tout brûler en dernier choix.
Mais si ce quartier ne mettra certainement pas bien longtemps à retrouver son plus bel apparat, sera-t-il possible d'en dire autant pour la population? Rien n'est moins sûr.

vendredi 28 mai 2010

Les temples de Wat Bang toei et Santi Asok suite de la suite...

Puis il y a le temple de Santi Asok. A seulement 2 petits km du premier, celui-ci vaut vraiment le détour. D’abord c’est par hasard que je l’ai découvert…et je ne vois pas comment j’aurai pu faire autrement. Car seul son dôme ouvert dépasse et indique sa présence au milieu des habitations et d’une dense végétation tropicale.
On s’approche ou plutôt on s’enfonce et on entre alors dans l’épaisse verdure. L’univers est dingue et très mystérieux. On a l’impression d’être seul et d’avoir définitivement quitté la ville des Hommes. Puis on arrive sur une sorte de place toujours recouverte de cette nature abondante, laissant à peine passer les lueurs du soleil. Un moine s’approche et m’accompagne sur quelques mètres…puis je comprends que je peux aller où bon me semble. J’entreprends alors de faire un tour de l’immense bâtisse centrale dont j’ai du mal à percevoir ce qui est naturel et artificiel. Car le fameux dôme surplombe une immense et lourde couronne de marbre laquelle repose entièrement sur des arbres. Oui j’ai bien dit des arbres. Et cela doit bien faire sourire ceux qui ont suivi mes travaux de fin d’études et mes maisons dans les arbres. Car là, j’ai tout simplement sous les yeux une bâtisse monumentale complètement perchée. Mais à y regarder de plus près on voit que ces arbres sont morts et ont en quelque sorte été cristallisés pour pouvoir servir dans leur nouvelle tache. Le décor est toujours aussi dingue. Une cascade coule au milieu et en regardant vers le ciel, seul l’intérieur du dôme nous déverse la lumière du jour comme dans un puits. Vraiment étonnant que cet endroit, et plus tard en y emmenant mes amis, ceux-ci ne sauront pas non plus répondre à mes questions, restant également scotché par ce lieu. Mystère, mystère !!!









Les temples de Wat Bang toei et Santi Asok, suite...









L’architecture est exactement comme sur de belles photos de voyage. Mais à y regarder de plus près on comprend une organisation plus complexe, avec un lieu de prière, un crématorium, des bâtiments de recueillement, et au centre, un village dans le village qui n’est autre que celui des moines vivants au sein du temple. Petit havre de paix, on apprécie cette atmosphère hors norme dans cette ville qui vit à 10000 à l’heure.