samedi 19 juin 2010

Temple Chinois et la PLAYAAAAAAAA :)

Eh oui Bangkok c’est la ville, les bouchons sans interruption et les marchés bondés, le cœur névralgique et économique du pays, mais c’est aussi une ville qui n’est pas si mal située que ça au bout du compte. Bien loin des magnifiques plages à touristes de Phuket sur la côte ouest ou des iles paradisiaques que sont Ko samet, Ko chang ou Ko kut à l’Est du pays, cette mégalopole n’est malgré tout qu’à 3 quarts d’heure de la mer et disons à une bonne heure de plages un peu plus potables (en voiture bien sûr).

Pour un weekend rallongé (les jours fériés existent aussi ici, youpi !) on s’oriente donc vers le sud pour découvrir un peu l’eau salée thaïlandaise.


Pommi, comme toujours, est mon guide, et nous retrouvons en chemin sa douce et tendre(qui est également une charmante hôtesse de l’air chez Thaï Airways, vous savez celles qu’on ne voit que sur les images) à l’aéroport international. Trêve de plaisanterie, bien que tout ce qui est ci-dessus est vrai (je ne saurais mentir à mon public adoré), nous prenons Bon (son prénom) et nous filons d’abord chez un concessionnaire auto (dont le nom commence par un « Maz » et finit par « da »(je ne peux pas citer de marque bien évidemment) qui se trouve sur la route. Car comme énoncé dans de précédents articles, ici la réussite sociale c’est bien elle : la voiture.



Bon en a donc commandé une toute neuve et nous en profitons pendant ce temps avec Pommi, pour siffler tout leur stock de café.

Une fois le papier signé, et le sourire de Bon renforcé à l’idée de recevoir son nouveau joujou la semaine qui suit, on repart vers nos autres aspirations du jour.
La météo est clémente et franchement c’est cool. Bonne ambiance pour les baroudeurs du dimanche que nous sommes sur musique des Beatles et « mangeage » de conneries sucrées et salées.

Puis, les lueurs d’une étendue très mouillée nous apparait au loin. Quelques montagnes ont fait leur apparition et encerclent notre cible du jour.

Puis en chemin, nous tournons tous les trois la tête vers notre gauche… où se trouve un temple si peu discret qu’on est tous un peu éblouis, voire limite aveugles. Cela attise donc notre curiosité. La plage ne va pas s’envoler, vous voyez! Evidemment la construction est chinoise pour les adeptes et semble plutôt de confession Shinto. Bardé de couleur, de dorures, de grigris, de flonflons, de moulures et j’en passe et des meilleurs, l’œil à du mal à tout piger mais c’est vrai que l’ensemble est sacrément impressionnant. Même le nom résume bien l’édifice : Nha Ja Sa Taï Jue Shrine. :)










Certes ce n’est pas la meilleure heure du jour pour faire des photos sous ce soleil plombant. Mais la visite valait bien le détour avant de reprendre la route.

Quelques minutes plus tard, nous avons enfin atteint la dite plage de …
Nous sommes très excités (surtout moi qui ne suis jamais venu) et nous nous empressons de sortir la grosse glacière 100% polystyrène de Pommi avec tout notre trésor à l’intérieur. Puis nous nous rapprochons de l’étendue sableuse. Pour nous barrer la route, il y a d’abord une première rangée d’échoppes à bouffe en tout genre, à l’abri elles-mêmes d’une rangée de palmiers, avant une grande allée piétonne, et 6 ou 7 rangées de parasols collés les uns aux autres de manière à couvrir 1/3 de la plage. Très étrange pour un franchouillard comme moi qui a toujours vu des plages plutôt sauvages et dénuées de tout ce superflu un peu "bauffiste"…






Enfin suivons les traditions, et celles-ci nous disent de poser bagages et de nous installer confortablement sur des chaises longues. Là, un tas de personnes s’empressent de vous amener les menus, car bien sûr les échoppes ne sont pas là pour rien. Nous allons donc manger à outrance, ce qui ne fait là encore pas trop partie de mes habitudes à la plage, mais qui est très curieux tout de même. Au menu : fruits de mer, salades "sauce-qui-arrache", et crabes frits dont un s’est sauvagement attaqué à moi (je tiens à souligner à ma môman que cette scène n’est pas réelle et que son fils n’a pas été blessé au cours de la prise de vue). Il y a également un peu plus tard le savoureux jus de noix de coco qui conclut vraiment le cliché en mode vacances…




On mange donc tout ce que nos estomacs peuvent ingurgiter…puis quand même je m’approche enfin de l’eau. Evidemment, nous sommes encore trop proches de la ville et de ses installations industrielles pour voir de l’eau limpide et du sable blanc tout autour. En plus, nous sommes en quelque sorte au fond de la cuvette, c'est-à-dire au bout de la mer de Thaïlande, et tout ce qui peut s’y accumuler s’y accumule. Mais c’est déjà pas mal et beaucoup de nos plages en France envieraient déjà ce modèle Thaïlandais. Puis, ni une ni deux je me fous en maillot de bain. J’arrive également à inciter Pommi à me suivre. L’eau est bien à 28 degrés ce qui n'est pas désagréable du tout; là encore nos plages seraient un peu jalouses à vrai dire. On se laisse donc porter par les vagues et on se détend. C’est quand même chouette la vie ici tout de même !!

Puis l’après midi fond comme de la neige sous un soleil thaïlandais (imaginez un peu !) puis le temps se couvre ce qui concorde parfaitement à l’heure du départ.
On fait le plein de miam-miam au cas où on serait coincés plusieurs jours dans les embouteillages,(on n’est jamais trop prudent à ce que je vois ici), puis c’est le retour pour Bangkok.



Belle petite virée et bonne première prise de contact avec la belle bleue. Il y en aura d’autres, j’en suis sûr!!

2 commentaires:

  1. Benoît, les pattes de crabe ça ne se met pas dans les trous d'nez !!! ... mais c'est bien vrai ? t'as pas eu mal ? tu veux que je t'envoie du sparadrap? du mercurochrome ? que je contacte le SAMU ????? ...

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