Le couvre-feu est déclaré par l’armée et la population est également invitée à anticiper la venue des derniers militants rouges qui viennent du reste du pays pour mener un dernier combat dans le centre de la capitale.
Comme je l’avais déjà un peu détaillé dans l’article que je dédiais à ce sujet de crise, l’ambiance est spéciale. Bien loin d’être proche de la panique, on vit des vraies scènes de vie, un peu plus que les autres jours. Nous, avec Pommi, on s’est arrêté au bord de la route pour manger un morceau. Car la crise ça donne faim, c’est une règle d’or:)
La foule habituelle n’a pas disparu et les petites échoppes de spécialités culinaires en tout genre non plus. Nous sommes donc aux anges et dégusterons avec plaisir ces petites crêpes Thaï que cette adorable femme nous concocte avec une technique bien rôdée. Bien loin encore d’être en phase avec ce qui se déroule vraiment dans le quartier de Silom à 15 km de l'endroit où nous nous trouvons à ce moment…
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